
Rich Wilson en atteignant la ligne d'arrivée
Après 121 jours et 28 590 milles en mer, l'Américain Rich Wilson de 48 ans a franchi la ligne d'arrivée en France à bord de son «Great American III» en début d'après-midi.
Wilson, qui a dû faire face à des vents contraires constants lors du contournement des Açores ces dernières semaines, était très soulagé et heureux d'avoir atteint le port de destination. La pression exercée sur le bateau à la croix était énorme: «Il est difficile de décrire à quel point le bateau est maltraité lors d'un tel voyage. Accélérer et secouer constamment les vagues sur les vagues donne presque l'impression de vivre constamment des accidents de voiture. Mais Thierry Dubois a construit un bateau incroyablement solide. Je ne croyais souvent pas qu'il pouvait supporter cette charge de façon permanente. Mais c'est le cas ».
Le vaisseau de Rich Wilson est le "Solidaires", construit par Thierry Dubois en 2001, mais qui lors de son premier Vendée Globe 2001/2002 a dû s'arrêter prématurément à cause de problèmes électroniques. Lors de son deuxième Vendée Globe 2004/2005 en tant que "VM Matériaux" sous Patrice Carpentier, elle n'a pas atteint la ligne d'arrivée en raison de dommages. Un succès encore plus grand pour terminer le voyage sans aucun problème. D'autant plus que 19 navires ont dû quitter la course prématurément.
Raphaël Dinelli est actuellement à 470 milles à parcourir, navigue à une moyenne de 10 nœuds et est attendu dans les 2 prochains jours. L'équipe à terre de Sedlacek est sur place aux Sables d'Olonne depuis vendredi dernier et prépare son arrivée. Pour le moment, cependant, l'Autrichien a encore 880 milles à parcourir et s'attend à une date d'arrivée vers le 15 mars. Sur son site Internet il écrivait lundi: "Ce matin à 07h30 UTC j'ai passé Corvo, l'île la plus au nord-ouest des Açores par le travers à tribord, à une distance de 5 nm. Puis j'ai abordé le dernier waypoint de la Vendée avec la montée soleil! Super sensation, surtout au vu des bonnes conditions météorologiques. Je «jette» sous GR2 GE1, donc pratiquement plein, sur la trajectoire cible et la seule chose qui me dérange à bord est l'alarme de basse tension gênante, qui émet un bip en mes batteries en sont évidemment traversées Souvent décharges profondes assez épuisées. Sinon je vais bien selon les circonstances, je suis presque un peu d'humeur à arriver, mais seulement un peu, car je ne suis que lorsque je franchis la ligne d'arrivée ".
Il est remarquable que l'Autrichien soit en concurrence avec le navire le plus ancien et le plus petit budget.
Avant que les derniers participants n'aient franchi la ligne d'arrivée, d'autres sont déjà en train de vendre leurs navires. Derek Hatfield et Jérémie Beyou, qui ont tous deux dû abandonner en raison d'un épandeur cassé, ont mis leurs navires en vente à la mi-février après l'échec de la course.