Vendée Globe: "La Rage A Gagner"

Vendée Globe: "La Rage A Gagner"
Vendée Globe: "La Rage A Gagner"

Vidéo: Vendée Globe: "La Rage A Gagner"

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Vidéo: Vendée Globe 2020 - combien va gagner le vainqueur ? 2024, Mars
Anonim

À seulement 700 milles des Sables d’Olonne, personne n’ose prédire l’issue de ce sprint final. Aucun Vendée Globe Challenge ne s'est jamais soldé par une finale aussi passionnante. Les trois principaux skippers Vincent Riou, Jean le Cam et Mike Golding se tournent désormais vers des stratégies court-courrier après avoir parcouru plus de 25 000 milles marins. Sur des tactiques telles que celles utilisées dans les régates triangulaires.

Les solitaires des yachts "PRB", "Bonduelle" et "Ecover" spéculent sur le moindre vent, se positionnent entre eux et leurs adversaires, font attention aux séparations latérales, aux leviers d'attaque et aux possibilités de défense, comme une cible cross, à environ 1000 milles d'avance Les trois skippers, dont chacun a longtemps été considéré comme un surhumain de la voile, sont évidemment très épuisés du couple le plus proche - tout aussi intensément assorti. des trois meilleurs marins sont déjà plus que nus.

Sur un parcours triangulaire, Vincent Riou («PRB») aurait failli être détrôné. Car le deuxième placé Jean le Cam ("Bonduelle") est en amour à l'arrière et peut naviguer plus haut dans un vent que Vincent Riou n'a pas atteint. Sur une brève croix, Riou ne pouvait que paraître impuissant par-dessus son épaule, sachant qu'il ne pourrait pas faire demi-tour pour consolider son avance en baisse sur le chemin du Cam. Le problème: vous ne naviguez pas sur un triangle d'environ secondes et de longueurs de bateau. Vincent Riou a encore une trentaine de milles nautiques d'avance - ridiculement peu comparé à ce qui se trouve derrière lui. Mais encore assez loin pour s'orienter par la météo devant lui, pour espérer une évasion vers le front - ne serait-ce que parce qu'il sait qu'il n'a pas d'autre chance

L'adversaire direct de Rious, Jean le Cam (que les admirateurs appellent «le roi Jean»; après tout, il a remporté la fameuse course du Figaro à trois reprises, car seuls Michel Desjoyeaux et Philippe Poupon en dehors de lui) a réussi à renverser la vapeur: Le Cam, qui était auparavant en colère Le fait qu'il n'était «que» deuxième a simplement déplacé la colère sur son collègue Riou: il est maintenant certainement très contrarié d'être bientôt dépassé. Parlant d'être en colère. Malgré toute l'incertitude sur la situation, il semble certain que Mike Golding ne peut plus gagner avec "Ecover". Les propriétés au vent de son nouveau design Owen / Clarke, qu'il a lui-même salué, ne lui permettent plus de simplement "dépasser" son adversaire à droite en raison de la courte distance par rapport à la cible. Golding le sait.

De plus, son prochain adversaire ("VMI") navigue à environ 1000 milles vers l'arrière et n'est en fait pas une menace. Rien ne serait donc plus compréhensible que si Golding (qui est aussi très irrité à en juger par les nouvelles de "Ecover") osait maintenant simplement un coup extrême. La zone de haute pression massive et imprévisible au-dessus de l'Europe lui donne en tout cas une chance de le faire.

Les nouvelles du chef de terrain ont cependant une portée similaire à celle du Cap Horn. Car Karen Leibovici a quitté aujourd'hui l'océan Austral avec le "cigare rouge" de Jean Luc Van Den Heede, le légendaire Yawl "Benefic" - en tant que dernier de la flotte du Vendée Globe.

Cela reprend un scénario apparemment obligatoire de cette aventure mondiale: dès 1996, le Yawl rouge (qui s'appelait alors "Whirlpool", avait été sauté par Catherine Chabaud et avait une panne de courant) contournait le Cap à l'époque où le vainqueur Christophe Auguin avec "Geodis" (l'actuel "UUDS", parti il y a quelques semaines) déjà arrivé aux Sables d'Olonne. Une règle du Vendée Globe semble être: sans le "cigare rouge", c'est tout aussi irréel que l'ancien OSTAR (de Plymouth / Angleterre à Newport / USA) sans l'ancien "Jester" de Blondie Hasler.

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